Guidage linéaire

Guidage linéaire : les 6 principaux indicateurs de performance

En matière de guidage linéaire, de multiples solutions s’offrent au concepteur. Selon le contexte d’application, la nature de la charge et le niveau des performances attendues, les options technologiques seront nécessairement différentes. Tour d’horizon des principaux indicateurs à prendre en compte pour effectuer les bons choix.

1/ La vitesse de translation

Autrement dit, quelle est la vitesse linéaire nominale à laquelle on souhaite déplacer la charge (par exemple un chariot) sur le guidage prévu. Bien entendu, plus cette vitesse est élevée et plus les cycles seront courts. Essentiellement, cette vitesse est liée à la technologie de l’élément roulant : à billes ou à galets. Avec à la clé un net avantage en matière de vitesse pour le galet. La vitesse linéaire peut atteindre 5 m/s avec un guidage à billes mais près de 10 m/s avec un guidage à galets.

 

2/ La précision voulue souhaitée grâce au guidage linéaire

La prévision escomptée dépend essentiellement du domaine d’application du guidage. Ainsi, la fermeture d’une porte de métro via une glissière télescopique nécessite une  précision bien moindre que l’implantation de composants électroniques au moyen d‘axes linéaires. Dans ce cadre, le système à billes s’avère nettement plus précis que le système à galets.

 

3/ La rigidité du guidage linéaire

Quand la charge embarquée devient conséquente, la rigidité du guidage prend de l’importance pour éviter un éventuel fléchissement du système. Dans ce cas, ce sont les guidages à billes qui affichent la meilleure rigidité avec un nombre de points de contact plus élevé et la possibilité d’être préchargés.

 

4/ La durée de vie du guidage linéaire

Importante pour l’investissement comme pour la maintenance, la durée de vie, qui résulte d’un calcul théorique, s’exprime en heures et/ou en kilomètres de fonctionnement. Exemple : tel dispositif fonctionne en continu, avec une charge nominale de 10 kg et une vitesse de 2 m/s. Il a une durée de vie théorique de 2000 heures soit environ 15 000 km. Mais la durée de vie est subordonnée à de nombreux facteurs opérationnels tels que la pollution, la chaleur, le graissage… Ce dernier point est important : par exemple s’il faut graisser tous les 5000 km, et que cette prescription n’est pas observée, la durée de vie en souffrira.

 

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5/ Le niveau de bruit

Ce paramètre prend de plus en plus d’importance dans les applications où le guidage se trouve à proximité immédiate des opérateurs ou dans des environnements qui nécessitent un niveau de bruit minimal. Dans le secteur médical par exemple, au cœur des salles de radiologie ou de scanner, les tables mobiles doivent se montrer discrètes, car un bruit de fonctionnement anxiogène peut perturber les patients.

6/ L’environnement et la résistance à la pollution extérieure

Certains secteurs d’application présentent des conditions environnementales particulièrement éprouvantes : poussières, pollutions, agents chimiques… Afin de protéger les éléments de guidage, différents systèmes de joints existent. Mais, de façon générale, on retiendra que la solution à galets, plus résistante, l’emporte sur la solution à bille si le milieu est difficile ou très contaminé.

 

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Crédit photo : Rollon

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Un article publié par Nicolas FLORET

Responsable du service technique