Compétitivité industrielle

Compétitivité industrielle : les 4 enjeux du 21e siècle

Le concepteur d’aujourd’hui est confronté, à l’heure de la mondialisation, à une pression permanente. Sur fond de concurrence très active, d’évolutions technologiques régulières, l’entreprise a l’obligation –  pour rester un acteur de premier plan –  d’être réactive, performante, tout simplement… efficace !  C’est pourquoi entretenir sa compétitivité est l’un des objectifs majeurs, qui passe par des liens étroits et confiants établis avec ses fournisseurs et ses partenaires. Tour d’horizon des 4 principaux enjeux de cette nécessaire compétitivité industrielle.

Enjeu # 1 : Compétitivité industrielle, un bon timing s’impose

Initialement très utilisé dans le registre sportif, le timing est aussi un enjeu de premier plan pour l’industriel. De la phase de développement au prototype, puis à la mise en service, la maîtrise des délais impose le suivi rigoureux d’un planning prévisionnel. Ce qui importe bien sûr le respect des dates de livraison !

Mais attention, le timing, ce n’est pas qu’une simple addition de délais, c’est aussi la bonne synchronisation de l’action dans un contexte parfois changeant. Dans un monde où tout s’accélère, il faut savoir s’adapter avec souplesse à l’imprévu, rester «  agile »… Aujourd’hui, c’est le marché qui fixe le tempo, en fonction de l’évolution de ses  besoins et de la conjoncture.

 

Enjeu # 2 : L’accompagnement dans la phase finale d’intégration

Le second enjeu de compétitivité industrielle s’intéresse à l’assemblage final de l’équipement (ou «  global manufacturing »). Car l’intégration de ses différents composants doit s’effectuer harmonieusement tout en respectant – encore une fois – les délais prévus.  Dans le process de développement, c’est aussi la phase finale qui va concentrer et révéler certains problèmes non détectés en amont.  À ce stade, l’industriel doit pouvoir s’appuyer sur l’expertise de ses fournisseurs de sous-ensembles,  également compter sur leur  assistance et leur implication pour encadrer la durée de cette phase d’intégration.

Exemple typique : lors des premiers essais d’un prototype, la glissière télescopique – qui répondait pourtant  parfaitement au cahier des charges – ne peut être montée sur l’équipement… parce que les trous de fixation ne sont pas au bon endroit !

 

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Enjeu # 3 : Passer à l’industrie 4.0

L’entreprise du 21e siècle ne peut faire l’impasse sur l’explosion des technologies de communication et sur les objets connectés. Pour l’acteur de demain, le troisième enjeu de compétitivité industrielle sera d’intégrer de l’intelligence à ses lignes de fabrication (on parle alors de  « smart manufacturing »).  Dans l’usine du futur, l’information est reine, omniprésente dans les bureaux comme sur les chaînes de productions.

Les machines intègrent des capteurs et des unités intelligentes et connectées qui délivrent des données utilisables par l’ensemble de l’entreprise. Sur le plan des automatismes et de la régulation du processus de fabrication, les pilotages sont bien sûr ramenés à une unité centrale, informée en temps réel des besoins de la production. Entièrement «  partagées », de précieuses informations sont également délivrées à la logistique, aux services financiers, au marketing, à la R&D…

Par l’analyse approfondie des données du système, on pourra ainsi connaître très précisément le temps de production de chaque élément… ou sa facture énergétique. En résumé, la généralisation des objets connectés s’accompagnera d’un nouveau bond en avant en matière de réactivité, d’adaptabilité et d’agilité de l’entreprise.

 

Enjeu # 4 : Préserver la performance et la fiabilité de son produit

Le dernier de ces quatre enjeux – mais non des moindres – c’est la nécessité de conserver un niveau maximal de la qualité. En aucun cas, l’intégration d’innovations technologiques ne doit se faire au détriment de la performance et de la fiabilité des produits. Certes, le progrès doit  permettre l’optimisation des cadences et donc des capacités de production. Il peut raisonnablement s’assortir d’une  productivité visant  un objectif «  100 % de fiabilité », entraînant une réduction des coûts de production.

Evoqués précédemment, les nouveaux composants connectés vont participer à améliorer notamment la gestion de la maintenance et donc à mieux gérer la vie du produit. Si un problème apparaît, il peut être traité en amont, de façon prédictive et non plus corrective comme auparavant.

 

S’il veut être un acteur d’aujourd’hui – et le rester demain –  l’industriel devra tenir compte de ces enjeux majeurs. Tout en gardant à l’esprit que  la compétitivité se construit sur un triangle d’or dont les trois composantes sont : productivité, qualité, coût.

 

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Un article publié par Franck MICHAUX

Directeur Général de Rollon France