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Pourquoi le robot cartésien a toute sa place dans la robotique industrielle

Dans le domaine de la robotisation, différentes architectures ont été imaginées pour reproduire au mieux les mouvements complexes des gestes humains. À l’heure actuelle, il existe ainsi 4 grandes familles de robots : le robot polyarticulé (ou polaire), composé de 6 axes rotatifs, qui reste le plus utilisé avec environ 80 % du marché ; le robot scara, qui dispose de 4 degrés de liberté ; le robot delta (ou araignée) et le robot cartésien (ou linéaire).

Si chaque type de robot dispose de caractéristiques et de compétences propres, le cartésien présente de sérieux atouts lorsqu’il s’agit de gérer des déplacements linéaires.
Dans d’autres cas où la cinématique est plus complexe, il peut se combiner utilement avec un autre robot qui assurera les fonctions de rotation.


Le robot cartésien, idéal pour des mouvements linéaires

Au départ, le robot industriel a été conçu pour remplacer une activité humaine donnée par un système automatisé. Si l’on s’intéresse en particulier aux différents mouvements du bras d’un homme, ils résultent d’une cascade d’articulations : passant de l’épaule au coude, puis au poignet, aux doigts… Aujourd’hui, la quasi-totalité des mouvements complexes du bras humain peut être reproduite par les différents types de robots existants. Mais certains robots sont plus efficaces dans certains domaines précis…

Là où le robot cartésien tire particulièrement son épingle du jeu, c’est quand la cinématique voulue est linéaire. Dans ce cas particulier, un déplacement rectiligne se fait très simplement avec un robot cartésien, car l’axe linéaire correspond parfaitement au besoin demandé…

 

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Un robot qui allie précision, rigidité et fiabilité

Outre leur simplicité de commande, les robots cartésiens présentent des avantages liés à leur profil prismatique, qui permettent d’élever le niveau de précision, de rigidité et de fiabilité par rapport à d’autres solutions.
C’est bien pourquoi le robot cartésien mérite toute sa place pour un mouvement de translation – long ou court – auquel il apporte un véritable plus en terme de performance technique pure, de cadence et de facilité de mise en oeuvre.

En revanche, si le déplacement demandé est plus complexe, le robot cartésien atteint ses limites (par exemple une combinaison de translations et de rotations, comme de reproduire les mouvements de la main, qu’il est incapable de réaliser seul). Dans ce cas, selon la cinématique propre de l’application, il sera très pertinent de le combiner avec une solution araignée, scara ou polaire.

Les différentes applications du robot cartésien

On retrouve souvent le robot cartésien dans le domaine de la palettisation, du pick and place, de l’encollage et de la pose de joints, du transfert de pièces ou même de robots… C’est une des caractéristiques de la solution 7e axe, qui associe un axe linéaire supplémentaire à un robot polaire (ou autre) afin d’augmenter l’amplitude de ses mouvements.

Dans certains cas, le robot cartésien suffira pour répondre au cahier des charges des clients. Mais dans d’autres applications plus complexes, c’est l’association avec d’autres robots qui va constituer une double opportunité :

  • pour le client : atteindre le niveau de performance requis ;
  • pour un constructeur : proposer des applications personnalisées.

Par exemple, dans un système de magasinage automatique basé sur des déplacements linéaires, l’adoption d’un robot araignée en extrémité d’un robot cartésien apportera une solution mixte très performante.

Les multiples possibilités des axes cartésiens permettront d’aborder avec souplesse et rapidité l’adaptation à tout contexte particulier. Et face à un cahier des charges particulièrement pointu, nos experts seront en mesure de « sortir » votre solution personnalisée en quelques jours.

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Crédit photo : Fotolia /xiaoliangge

Un article publié par Franck MICHAUX

Directeur Général de Rollon France